Lionel Bayol-Thémines, Beatrix von Conta, Olivia Gay, Bertrand Stofleth, Éric Tabuchi

À propos des artistes

Lionel Bayol-Thémines

Nom de l'oeuvre : After Nadar

Scientifique de formation, Lionel BAYOL-THÉMINES est diplômé de l'École Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles. Il dirige le Forum de l’image à Toulouse de 1998 à 2002. Résident permanent de la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques (FNAGP), il se consacre depuis lors à sa recherche personnelle et enseigne la photographie à L’ESADHaR de Rouen. 

Lionel BAYOL-THÉMINES confronte des images prélevées dans Google Earth à des photographies prises par drone, à des modélisations 3D et à des images de surveillance et d’analyse de la terre produites par le laboratoire d’imagerie satellite SERTIT (Illkirch, 67). Avec ce travail de recherche à la fois pictural et scientifique, il souhaite rendre compte de la représentation d’un territoire à l’ère contemporaine et de l’évolution du rapport Homme/Nature. Par ce point de vue aérien, quasi omniscient, le spectateur assiste au développement urbain, à la transformation des espaces naturels aux abords des villes.

Beatrix von Conta

Nom de l'oeuvre : Dans le miroir des sources

Béatrix VON CONTA, née en Allemagne, vivant en France, questionne depuis 25 ans sous des formes et approches différentes la fragilité du paysage contemporain dont elle révèle, sans nostalgie, les signes infimes ou marquants d’une mutation en cours. Loin de la recherche du spectaculaire, la photographe poursuit une démarche distanciée mais sensible qui, ni accusatrice, ni carte postale, invite le spectateur à s’interroger sur l’infinie fragilité d’un territoire et de ses paysages. Elle est représentée par la galerie Le Réverbère, Lyon, depuis 1992.

Sa démarche se caractérise par une approche singulière du paysage contemporain. En Grand Est, elle a été saisie par l’omniprésence de l’eau, sorte de miroir tendu à l’Homme. Elle a réalisé ses prises de vues pendant des périodes marquées par la sécheresse et les confinements. Il en résulte une atmosphère silencieuse, suspendue dans l’attente d’un avenir incertain. On décèle dans les images les indices de mutations en cours, liées aux évolutions des usages et à la fragilité de cette richesse de l’eau.

Olivia Gay

Nom de l'oeuvre : Origines

Olivia GAY est diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles. Elle a étudié́ l’Histoire de l’art à l’Université́ de Bordeaux et la Photographie à la New England school of Photography, Boston, USA, avant d’exercer le métier de photographe de presse (1998-2008). Chargée de cours à l’Université́ Paris 1 Panthéon-Sorbonne de 2017 à 2020, elle est actuellement doctorante dans le cadre du programme Radian, Caen-Cherbourg. Ses photographies sont régulièrement exposées en France et à l’étranger.

La photographe se concentre sur des zones géographiques peu représentées, dans une traversée guidée par l’enchaînement des rencontres. Le point de vue frontal, caractéristique de son travail, interroge la notion de relation et d’échange entre le photographe et son sujet. Ses images révèlent le plus souvent des femmes inscrites dans un contexte sociétal qui tend à altérer la visibilité des personnes : ouvrières au savoir-faire rare, caissières de supermarché, femmes en difficulté hébergées par les services sociaux, prisonnières en maison d’arrêt ou religieuses dans leur couvent… L’aventure photographique d’Olivia GAY est avant tout humaine : loin de simplement tirer le portrait de ses modèles, elle les envisage dans leur rapport à leur environnement professionnel, social, naturel… et fait ressortir en chacun les échos d’une histoire liée au territoire.

Bertrand Stofleth

Nom de l'oeuvre : Hyper-lendemains

Né en 1978, Bertrand STOFLETH vit et travaille à Lyon. Après des études universitaires en Histoire de l'art et Arts du Spectacle à Lyon, il sort diplômé de l'École Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles en 2002. Ses recherches artistiques portent sur les modes d'habitation des territoires et interrogent les paysages dans leurs usages et leur représentation. 

Ces paysages sont traversés d’indices laissés au fil du temps par les hommes qui l’habitent ou le parcourent, les événements historiques et les activités économiques. Chaque photographie de Bertrand STOFLETH, soigneusement élaborée, offre un panorama en strates où cohabitent des signes de progrès technique, d’utopies concrétisées, de frictions sociales, de préservation du vivant. 

Éric Tabuchi

Nom de l'oeuvre : Atlas des Régions Naturelles

Après des études de sociologie où il découvre l’œuvre d’August SANDER, Éric TABUCHI commence son travail photographique. Celui-ci s’articule autour des notions de territoire, de mémoire et d’identité. 

Le Grand Est et ses contours récemment définis, ainsi que les nombreuses réformes géopolitiques qui émaillent son histoire, ont trouvé une résonance avec l’Atlas des Régions Naturelles d’Éric TABUCHI. Mené avec Nelly Monnier, cet inventaire du territoire français procède le plus souvent par typologie architecturale, mettant en évidence les différences entre les régions, mais surtout les similitudes de formes, de couleurs et de styles. Ainsi rassemblés, les différents bâtis évoquent avec force les besoins et les aspirations des habitants. Les paysages trouvent aussi leur place dans ce vaste corpus, toujours marqués par la main de l’homme. 

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